Les derniers achats. Les dernières sensation avant le retour en avion.
23/08 Huahine Parea
Par herve delbarre le dimanche, août 23 2015, 17:26
Baignade au programme si le temps le permet. Les derniers achats.
22/08 Huahine
Par herve delbarre le dimanche, août 23 2015, 17:24
Départ pour Huahine avec Daniel et Ginette. Tour de l'île. Beau temps. Visite de marae (reste de pierres sous forme de rectangle. Déjeuner à Fare la ville. Charme de cette île Hôtel de carme le Relais Mahana à Parea
21/08 en mer retour à Papeete
Par herve delbarre le dimanche, août 23 2015, 04:09
Après une nuit passée en mer, nous accostons au quai de Papeete. L'aventure marquisienne est terminée pour les passagers. On s'échange les adresses, on s'embrasse et tous espèrent secrètement revenir un jour. Pendant cette escale, l'équipage n'arrête pas de travailler. Le personnel hôtelier s'occupe des inventaires et les marins repeignent le pont ou nettoient les machines. Un voyage s'achève, un autre va commencer. De nouveaux passagers, de nouveaux yeux équarquillés devant la beauté du monde...
J'ai vécu ce voyage comme un rêve éveillé. Avant le départ, j'avais des images dans la tête et des envies de cet ailleurs. J'ai pris beaucoup de plaisir à rencontrer les Marquisiens et m'enivrer de leurs cultures. Pour le voyageur épris de liberté et de grands espaces sauvages, la destination de l'archipel des Îles Marquises est une évidence. Aller à la découverte d'une culture ancestrale et d'un peuple qui a su renouer avec ses racines et les offrir aux visiteurs curieux participe à l'épanouissement personnel de chaque individu.
Quelques mots de Lucien Kimetete, ancien maire de Nuku Hiva, décédé en 2002 :
" Quand on me pose la question de décrire les Marquises, je réponds toujours que c'est un miroir. Le premier miroir, c'est cet océan, le deuxième miroir, c'est la solitude : on ne peut pas se mentir à soi-même aux Marquises".
Des femmes et des hommes dignes dans un environnement souvent hostile et voulant conserver leurs traditions: voilà la définition des Marquisiens.
samedi, août 22 2015
20/08 Bora Bora
Par herve delbarre le samedi, août 22 2015, 03:29
6h30 : un dernier Tamouré Sunrise autour de la piscine.
8h30 : L'Aranui entre dans la passe de TE AVA NUI et se met au mouillage dans la baie de VAITAPE. Malheureusement , ce jour-là, le temps n'est pas au rendez-vous. De gros nuages s'accrochent au mont Otemanu, point culminant de l'île (727 m), situé au centre de l'atoll.
Au moment où nous franchissons la passe, tous les croisiéristes jettent leurs couronnes de fleurs tressées quelques jours plus tôt. En effet, un adage promet aux heureux passagers de revenir un jour vers la belle île enchanteresse.
Débarquement pour les activités optionnelles proposées par l'équipage. - Tour de l'île en bateau moteur de 12 et 14 places. - Tour de l'île en truck - Tour de l'île en hélicoptère - Baignade avec les raies et les requins - Ou simplement, temps libre sur le Motu Tapu qui sera notre lieu de pique-nique Nous choisissons de passer un peu de temps sur le Motu. C'est un lieu appartenant à une grande chaîne d'hôtels de luxe. Il est propre et bien organisé pour les touristes. Tour de l'îlot à pied, baignade dans le lagon idyllique. Les filaos nous donnent un peu d'ombre, les mouettes caquettent entre elles sur la plage de sable blanc. Un petit orchestre polynésien s'est installé pour notre pique-nique. Tout est bien organisé: grillades et salades locales diverses, boissons chaudes ou froides à volonté.. Après le déjeuner, nous partons faire notre excursion. Tour de BORA-BORA en pirogue à moteur avec des arrêts dans le lagon. Le temps est gris et presque froid. Les passagers sautent dans l'eau pour nager avec des raies. C'est impressionnant. Ces animaux ne sont pas dangereux. Il faut juste faire attention à ne pas se faire mordre. Quelques petits requins tournent autour des nageurs. Ils sont inoffensifs, mais on ne sait jamais ce qui peut se passer... Pendant un autre arrêt, le guide plonge au fond de l'eau pour aller chercher du sable. Carmen s'en barbouille le corps. C'est comme un savon miracle... Au cours de cette excursion, nous admirons le lagon turquoise, le relief de l'île et les différentes infrastructures hôtelières sur pilotis. Bora-Bora est mondialement connu et voit son parc hôtelier augmenter tous les ans. Nous longeons la pointe Matira, l' un des plus beaux sites de l'île. Encore un petit pincement au cœur: 30 ans en arrière, Hervé et moi regardions le coucher du soleil sur la plage Matira, vierge de toute installation. 16h30 : dernier retour vers l'Aranui Cette dernière escale, pourtant mythique, laisse une sensation de nostalgie. Avec un ciel chargé de nuages, nous n'avons pas profité totalement de ce paradis. Peut-être y reviendrons-nous un jour?
19h00 : Dîner de l'au-revoir au restaurant avec un seul service. Après le dessert, au son de quelques notes exotiques, les danseurs vont montrer la dernière chorégraphie apprise avec Mani. Les joueurs de ukulélé séduisent aussi les passagers avec des accords appris également pendant la croisière.
Un Motu
19/08 Ranguiroa
Par herve delbarre le samedi, août 22 2015, 03:21
7h30 : L'Aranui approche de RANGIROA. Tout le monde est sur les ponts pour assister à l'arrivée dans la plus grande île des TUAMOTU. C'est aussi le plus grand atoll de Polynésie. Le bandeau vert des cocotiers s'étire de part et d'autre de la passe de TIPUTA. L'océan est de couleur bleu-roi, le ciel est plus limpide. Les reliefs tourmentés des Marquises sont loin derrière nous. Je pense à notre voyage de noces effectué il y a trente ans. Nous avions séjourné trois nuits dans cette île peu peuplée et j'avais eu un sentiment de " bout du monde". 8h30 : L'Aranui entre dans la passe de TIPUTA. Le célèbre lagon de cet archipel est translucide. Que de couleurs! Que de camaïeux de bleus et de verts! Nous disposons de la matinée sur place. Plusieurs options sont possibles: - Plongée bouteille pour les passagers certifiés - Visite de la ferme perlière - Baignade à la plage avec masque et tuba Dans un premier temps, je vais découvrir la ferme perlière et assister à une greffe de perle dans l'huître. Le processus consiste à introduire un nucléus, bille en nacre, et un greffon, morceau du manteau d'une autre huître. Le greffon va alors rapidement reconstituer un épithélium autour du nucléus, puis déposer des cristaux de nacres dans le cas d'une greffe réussie. La"gestation" durera 2 ans et donnera naissance à une perle grise ( et non noire!!), la seule perle cultivée au monde présentant autant de diversité de couleurs naturelles. C'est un travail minutieux qui nécessite de la patience et de la persévérance. Toutes les greffes n'aboutissent pas et beaucoup d'huîtres sont alors jetées. Ensuite, retour à la plage de sable fin. J'enfile des sandales d'eau que j'ai acheté à la boutique du bateau et me précipite dans le lagon tiède. L'endroit est désert, il n'y a aucun bruit. Tous les croisiéristes qui se trouvent là savourent ce plaisir simple d'une baignade dans un lagon extraordinaire. Nous n'avons eu qu'une seule occasion de nous baigner aux Marquises et sommes un peu frustrés de ne pas avoir profité plus du Pacifique. Des poissons multicolores passent devant nos masques. Des bénitiers sont accrochés aux coraux. Ce n'est pas la faune aquatique de Bora-Bora mais nous sommes tous ravis de nager dans ce paradis lointain. Le temps s'est arrêté. 12h30 : Il faut pourtant rejoindre la barge et remonter à bord du cargo. Si peu de temps dans cette île du bout du monde! Avant de reprendre la mer, j'aperçois l'hôtel où nous avions passé notre lune de miel. Il s'est un peu agrandi, mais il semble avoir gardé la même ambiance. Un paradis pour les plongeurs et un havre de paix pour les amoureux de nature.
L'après-midi en mer est tranquille. Une conférence sur le fret nous est proposée au salon . C'est TINO, l'homme fort de l'ARANUI , qui nous en parle. Il est intarissable sur le sujet et nous donne les chiffres des marchandises transportées, que ce soit des cartons de vivres, des pièces détachées diverses ou des véhicules( scooters, 4x4 ou pirogues colorées). Dernier cours de danse avec Mani. Les quelques croisiéristes qui y participent sont enchantés. Qu'ils soient français, néo-zéolandais ou anglais, ils apprécient la bonne humeur communicative de l'animateur et son sourire engageant. En participant à cette activité, nous savons que nous avons effectué un petit bout de chemin vers cette culture marquisienne ancestrale.
Nota: Ranguiroa a bien changé. Il y a 30 ans, il n'y avait pas autant d'arbres de cocotiers et de maisons. Plus nature. Mais toujours l'impression de fin du monde.
18/08 En mer
Par herve delbarre le samedi, août 22 2015, 03:17
8h30/11h30 : Inscriptions aux excursions optionnelles de Bora-Bora et à la ferme perlière de Rangiroa. Concours du plus beau bateau flottant . Certains passagers se sont amusés à construire une embarcation insubmersible réalisée avec les moyens du bord. La présentation a lieu à la piscine. Beaucoup d'ingéniosité de la part des participants!!
Confection de couronnes de fleurs en salle vidéo. Des animateurs nous apportent de la végétation pour fabriquer ces couronnes. Il faut tresser des branchages avec d'autres, serrer, mélanger les couleurs et les tailles... Ce n'est pas si évident.
Je préfère me rendre au cours de danse.
Conférence également au salon présentée par Terry Hunt :
" Revisiter le passé mystérieux de Rapa Nui" ( île de Pâques)
lundi, août 17 2015
17/08 Nuku iva - Ua Pou
Par herve delbarre le lundi, août 17 2015, 19:06
C'est déjà le retour !! L'Aranui arrive à NUKU HIVA . Même rituel qu'à l'aller, mais avec la surprise en moins. Les nuages sont toujours accrochés aux montagnes. Dernières emplettes marquisiennes au centre artisanal, quelques cartes postales, l'accès à Internet au petit café du port. Nostalgie d'un voyage trop court et de rencontres manquées...
2ème étape de la journée : UA POU
Temps libre dans le village pour s'imprégner des odeurs de fleurs et ne pas oublier les sourires généreux des marquisiens. Dernières minutes à profiter de ce paysage magnifique... En fin d'après-midi, nous quittons cet archipel sauvage à l'environnement austère. Le cargo va naviguer vers les Tuamotu.
21h : Aranui Band au petit bar du pont supérieur. Toujours la même joie de jouer, de partager avec les croisiéristes....
16/08 Ua uka
Par herve delbarre le lundi, août 17 2015, 19:02
A 50 kilomètres à l'est de Nuku HIVA, UA HUKA est l'île la plus dépaysante du groupe nord des Marquises. La végétation moins luxuriante que celle de ses voisines laisse souvent place à de vastes étendues occupées par les chèvres et les chevaux sauvages.
05h45 : L'Aranui entre dans la baie de Vaipaee, surnommée " la baie invisible".
Les croisiéristes sont tous sur le pont pour assister à une manœuvre incroyable. En effet, le cargo entre dans la baie étroite et y fait demi-tour. Il s'amarre de chaque côté de celle-ci avec des aussières.
Les marins sont à pied d'œuvre et sautent de rochers en rochers pour tirer les cordages.
Un grand bravo à ces hommes de la mer!!
08h30 : Première barge pour Vaipaee. La mer est agitée, ce qui fait bouger la coupée. Une fois de plus, j'ai une appréhension. Et si je tombais à l'eau? Mais les hommes d'équipage sont ultra rodés à toutes ces opérations. Grâce à leurs bras musclés, ils nous aident ou nous portent pour passer dans la barge.
Réception avec danses et chants marquisiens. On nous remet un joli collier de graines en guise de bienvenue. Visite du musée communal crée par le maire de l'île Léon Liehtlé. Impressionnante collection d'objets d'art et d'artisanat marquisiens : tikis, sculptures, reproductions de photos d'époque, des reconstitutions à l'échelle d'objets tels que des pagaies, des casse-tête ou des reliquaires comme le kotue, objet utilisé pour conserver de précieuses provisions .
Visite de l'arboretum, fondé par le maire en 1974. Cette initiative fut prise pour lutter contre la déforestation et l'appauvrissement en espèces végétales. Sur 17 hectares ont été plantées plus de 300 espèces d'arbres provenant aussi bien des Marquises que du monde entier. La collection d'agrumes mise en place dernièrement est l'une des plus importantes du monde.
Nous avons droit à une dégustation de fruits exotiques. C'est bon, c'est bio, nous sommes des Robinsons en quête de paradis frugaux...
Poursuite de la balade en 4x4 jusqu'à HOKATU au marché artisanal bien achalandé. Sa spécialité est le bois sculpté. Puis visite du musée aux pétroglyphes Sur la route qui nous mène à HANE, les voitures traversent un plateau où est construit l'aérodrome. Il a des allures de far-west. La route longe la côte battue par le vent et offre un spectacle impressionnant. Ce paysage nous rappelle les côtes bretonnes du Finistère.
12h30 : Déjeuner au restaurant " Chez Céline Fournier " à HANE.
Buffet de spécialités marquisiennes, sashimis de thon rouge, poisson cru au lait de coco.. Quel régal! Mais ce jour-là, nous sommes encore plus gâtés : une demi-langouste nous est proposée. Au dessert, fruits et poe banane, une spécialité un peu gélatineuse, mélange de bananes et d'amidon cuit au four.
Après le repas, plusieurs options nous sont proposées :
- Messe à l'église catholique - Marche jusqu'à un petit me'ae - Baignade à la plage de HANE
La baie est protégée à son entrée par un imposant îlot donnant à celle-ci un caractère particulier. Malgré la beauté du site, la baignade s'avère dangereuse. Un courant marin m'entraîne au large, je n'ai pas de sandales de bain, j'ai un peu de mal pour revenir à la plage...
15h30 : Dernier retour à bord. Aujourd'hui, nous avons droit à des baleinières, petite embarcation légère et pointue utilisée autrefois pour la chasse à la baleine . Ici en Polynésie, en l'absence de débarcadère, ces baleinières servent pour déposer... touristes et fret. Elles peuvent contenir une trentaine de personnes. A l'arrivée à la plateforme du cargo.....toujours la même appréhension....
En soirée, cours de ukulélé, de danse polynésienne et réunion d'information sur la journée du lendemain.
19h : Soirée polynésienne autour de la piscine.
Un beau buffet de spécialités locales est préparé. Les tables sont installées sur les ponts supérieurs.
Soirée polynésienne.
15/08 Tahuata
Par herve delbarre le lundi, août 17 2015, 18:57
TAHUATA ( la plus petite île habitée de l'archipel)
08h00 : Barges pour Vaitahu
Temps libre pour déambuler dans ce village tranquille dominé par une imposante église catholique aux vitraux magnifiques.
C'est le 15 Août, jour de L'Assomption et fête de la Sainte Marie. J'ai bien sûr une pensée pour Maman dont c'est la fête. Il est 19h en France, je réussis à la joindre par téléphone. C'est un moment intemporel de savoir qu'à l'autre bout du monde, j'ai quelques minutes de conversation avec un membre de ma famille.
Nous assistons à la messe. Les marquisiennes, aux chapeaux colorés, chantent avec ferveur.Encore un moment de grâce...
Un peu de temps libre pour visiter le Centre Artisanal. La particularité de cette île, c'est la sculpture du bois de rose et d'os, qu'il soit de cheval ou de poisson. Beaucoup de colliers en graines locales et de pendentifs de tikis sculptés. Les habitants sont souriants et ont bien envie que ces touristes de la Métropole ou d'ailleurs leur achètent un petit souvenir. Je crois que beaucoup d'entre nous jouent le jeu. Il y a de si belles choses...
Encore une petite balade dans les rues du village avec Hervé, Robert et Carmen. Nous sommes subjugués par des pamplemoussiers portant de très beaux fruits verts. Un marquisien nous aborde et nous propose d'y goûter. Cela aurait été une offense de ne pas accepter. Ces pamplemousses verts n'ont rien à voir avec ceux de Floride. Les fruits sont parfumés, juteux et pas du tout amers. Nous nous régalons, tant avec ces fruits qu'avec l'échange avec cet homme.
11h00 : dernière barge pour rejoindre le bateau.
13h00: L'Aranui navigue pour la plage de HANAHEVANE
Nous débarquons, il fait gris. Quel dommage de fouler le sable de cette plage idyllique déserte!! Cette plage est l'une des rares plages des Marquises à être bordée d'une barrière de récif corallien. Atmosphère paisible, temps suspendu.... Heureusement, au bout d’une demi-heure, le soleil se découvre. Tout le monde file dans la mer avec ou sans masques et tubas. C'est un bonheur de nager dans cette eau limpide avec pour toile de fond une nature vierge.
Comme à chaque escale, le temps passe très vite. Il faut rejoindre le bateau.
En fin de journée, cours de ukulélé et de danse.
J'assiste au cours de Manihi pour répéter une chorégraphie que nous présenterons aux croisiéristes plus tard. Cette danse polynésienne est une vraie révélation pour moi. Tous les mouvements sont harmonieux et ont une signification dans la culture maorie.
Histoire du bateau Aranui 3 et 5 pour novembre
14/08 Fata hiva
Par herve delbarre le lundi, août 17 2015, 18:57
Tout au sud de l'archipel, Fatu-Hiva est l'île la plus isolée des Marquises. Ses habitants se sont spécialisés dans la fabrication du tapa et dans la sculpture des cocos et des bois précieux. Seules ses deux vallées sont peuplées par environ 500 habitants. L'île n'étant pas équipée d'un aérodrome, elle n'est ravitaillée que par les petits cargos.
06h30 : Tamuré Sunrise autour de la piscine
Malgré l'heure matinale, je suis assidue à la discipline enseignée par notre animateur souriant, Mani'i
08h00: Barges pour le village d'Omoa Au débarcadère, beaucoup de locaux sont là, tranquilles. Ils attendent impatiemment leurs colis, leurs marchandises commandées quelques semaines auparavant. Cet afflux de cartons, de caisses plus ou moins grosses représente la promesse de vie sur l'île.
Beaucoup de belles découvertes à venir dans le centre artisanal du village.
D'abord , la démonstration de la fabrication du " tapa". Il est fabriqué à partir de trois espèces d'arbres, le mûrier, le maiore et le banian. On retire une feuille d'écorce qui sera battue longuement, rincée à l'eau douce pour l'éclaircir. Le tapa sera séché au soleil, soit à l'état naturel, soit teint à l'aide d'une plante(sorte de gingembre). Les dessins sont tracés avec une encre naturelle extraite de lianes(papa).
Puis la fabrication du " umu hei" , un bouquet fleuri, composé de jasmin, de fleurs de tiaré, de gingembre, d'ylang ylang, de racines de "hinano" et de la vanille. Après s'être enduit les mains de monoï, les femmes confectionnent de petits fagots de ces végétaux odorants qu'elles se mettent dans les cheveux, après les avoir rassemblés avec un brin de fibre végétale. Les mères continuent d'apprendre à leurs filles l'art des bouquets de senteurs. C'est une spécialité de Fatuiva.
Visite du musée Grelet.
François Grelet, d'origine suisse, fut le premier colon à vivre sur Fatu-Hiva ( 19ème siècle). Il commença une collection d'objets d'art marquisien qui fut complétée par ses descendants. Plats finement sculptés, pagaies, lancés et casse-tête, penu en pierre et en bois...
Pour ceux qui ne restent pas à Omoa, ils ont la possibilité d'effectuer une randonnée de 17 kilomètres pour rejoindre l'autre vallée de l'île vers Hanavave.
Déjeuner à bord
14h00 : Barges pour Hanavavé
Le relief austère et majestueux des falaises de basalte de la baie des Vierges est impressionnant.
Promenade dans le village Démonstration de fabrication du monoï , huile de coco aux fleurs de et huile de coprah
Cette recette est inchangée depuis des siècles. Les femmes râpent de la noix de coco fraîche, la pressent, en extraient l'huile, puis y font macérer des fleurs de tiaré cueillies à l'aube. Pour un demi-litre de monoï, 20 noix de coco germées sont nécessaires quand-même! Premier produit de beauté à avoir bénéficié d'une appellation d'origine, le monoï est protégé des contrefaçons depuis 1992.
Nous quittons l'île vers 16h30. Un dernier regard vers ces falaises indomptables. Les nuages s'accrochent à elles, ce qui donne un sentiment d'emprisonnement. Le soleil rasant éclaire ce paysage hors normes. Encore un sentiment de plénitude devant tant de beauté.
La fin de la journée s'achève sur le pont supérieur avec une animation musicale Happy Hour au bar. Il est 17h30, le soleil rouge va plonger dans le Pacifique. Comme une enfant devant une friandise, je suis excitée à l'idée de photographier cet instant magique, un coucher de soleil. De tous les endroits de la planète, c'est toujours un évènement extraordinaire et émouvant.
Après le dîner, soirée plage au bar . Ambiance disco sur ce cargo du bout du monde. Les hommes d'équipage se mêlent aux croisiéristes. Deux mondes à part qui ne se croiseraient pas ailleurs. Mais on est sur l'Aranui, et toute aventure humaine est possible.
Danses polynésiennes
Coucher de soleil sur la baie des Vierges
13/08 Hiva oa
Par herve delbarre le lundi, août 17 2015, 18:53
Que dire sur HIVA OA? C'est l'île la plus célèbre des Marquises, là où sont enterrés les dépouilles de Paul Gauguin et de Jacques Brel. Nous aurons deux escales ce jour-là pour nous permettre de voir plusieurs sites de l'île. Le programme de la journée est chargé, le réveil est donc matinal. 6h : petit-déjeuner 7h15 : Barges pour Puamau
Le déchargement a déjà commencé lorsque nous mettons pied à terre à Puamau. Des marquisiens attendent leurs colis. Une femme et sa petite fille nous regardent et nous sourient.
La vie , ce n'est pas les touristes qui arrivent, la vie, c'est le cargo qui apporte nourriture et autres objets du quotidien. Des 4x4 sont prévus pour nous emmener sur le site culturel du me ´ae, Te l'Ipona. L'endroit est majestueux, j'en ai le souffle coupé. Ces sites archéologiques étaient naguère le lieu de grandes cérémonies religieuses et politiques. Des statues de pierre volcanique appelées " tikis" sont alignées sur l'herbe ou sur des plates-formes de grosse pierre de lave. Le tiki est une représentation anthropomorphique caractérisée par une tête volumineuse, de grands yeux ronds et une bouche largement tracée par ovales concentriques. Le corps est court, massif, avec des jambes fléchies et des bras repliés sur le ventre. Dans la religion marquisienne, l'œil est le siège de la puissance. Le site abrite le plus grand tiki de Polynésie, Taka'i'i( 2,43m),avec ses mains aux six doigts, garant de l'énergie primordiale. Certains tikis sont détenteurs du "mana", une énergie surnaturelle venue des dieux en laquelle les Polynésiens ont toujours plus ou moins foi.
Pour revenir au quai de Puamau, je parcoure avec Hervé, Robert et Carmen, quelques centaines de mètres le long d'un sublime plage déserte. Le temps s'est arrêté, j'ai une fois de plus l'impression d'être au bout du monde. La sublime beauté du site m'émeut. J'aimerai tant y rester quelques heures de plus!
Retour à bord, pour une réunion d'information concernant le programme de l'après-midi, et un en-cas bien mérité.
L'Aranui s'est déplaçé pendant ce temps-là. Nous accostons à Atuona.
En attendant les trucks qui nous conduiront au restaurant, nous assistons au déchargement des marchandises, plus ou moins imposantes..... C'est un ballet impressionnant de grues qui s'agitent entre le pont avant et le débarcadère.
Les trucks sont arrivés. Ces véhicules à ciel ouvert étaient utilisés il y a quelques décennies pour transporter la population locale. Pratique : le chauffeur s'arrêtait là où on lui demandait. Ils ont pratiquement tous disparu de l'environnement polynésien. À notre venue à Tahiti en 1986, nous les avions emprunté. Moyen très exotique de circuler partout dans l'île au son de notes de reggae très dynamiques, assis sur des bancs collectifs. Nostalgie oblige, je suis heureuse de monter dans ce truck, même si l'on n' entend plus de musique.
Déjeuner au restaurant HOA-NUI, servant une cuisine métissée de saveurs asiatiques et marquisiennes. Un buffet varié, un repas excellent.
L'après-midi, plusieurs options s'offrent à nous : cimetière, visite du musée Gauguin et de l'espace consacré à Jacques Brel ou randonnée de deux heures pour rejoindre un point de vue. Le temps est compté, on ne peut pas tout faire. Même si la balade à pied à travers la forêt est intéressante, je SUIS à Hiva-Oa pour Gauguin et Brel. Le soleil brille, j'ai du mal à croire que je suis bien là! Du cimetière où sont enterrés le chanteur belge et le peintre post impressionniste, la vue est époustouflante. Ces deux hommes sont tous les deux venus chercher dans cette île du bout du monde quelque chose qui ressemble à la paix intérieure. Dans ce lieu étonnamment silencieux où ils reposent face à la baie de Ta'a'Oa, tous les voyageurs sont saisis d'une quiétude particulière. Une sensation de plénitude absolue!!
" Il faut que je te dise
Gémir n'est pas de mise
Aux Marquises...."
Voilà quelques lignes d'une chanson écrite par Jacques Brel sur son dernier album. Je me recueille quelques instants devant sa tombe, une stèle bien simple avec un médaillon gravé de sa photo et celle de sa compagne,Maddly. Quelques galets avec des inscriptions d'admirateurs sont posés sur le sol. Un a retenu mon attention : " Merci d'avoir rendu ton étoile accessible"... La tombe de Gauguin est bien banale : une simple dalle de basalte surmontée d'une statue en bronze " Oviri" , une de ses œuvres offerte par la Fondation Singer-Polignac.
Nous redescendons vers le Centre Culturel Paul Gauguin. Pour le centenaire de la mort du peintre en 2003, la commune a créé ce musée. Il abrite une belle collection de reproductions de tableaux de l'artiste, 135 exactement. Il s'agit d'huiles sur toile, réalisés bénévolement par des copistes, Viera et Claude Farina, Alin Marthouret entre autres. " Bonjour Monsieur Gauguin" Avec cette belle collection, le visiteur a tout le loisir d'apprécier la richesse et la complexité de son œuvre. - " La belle angèle " : La belle Angélique Satre, jeune épouse du maire de Pont-Aven, en costume traditionnel et dans une composition particulière, à la manière des estampes japonaises. Cette œuvre exceptionnelle de fraîcheur et d'une coloration magnifique, ne plait pas à l'intéréssée, ni à son époux.
- " Les arbres bleus " : Voici une réflexion sur les couleurs d'après Gauguin.
" Les plages roses, les chiens rouges, les arbres bleus...? Qu'il y ait ou non des arbres bleus, peu importe : si un peintre voulait demain voir les arbres ro ses ou violets, on n'aurait pas à lui en demander compte, pourvu que son œuvre fut harmo- nique et qu'elle donnât à penser. " Alors vos chiens rouges...? demande un journaliste au peintre.
" Sont voulus absolument! Ils sont nécessaires et tout dans mon œuvre est calculé, médité lon- guement. C'est de la musique..."
- " Manao Tupapau", " Et l'or de leur corps" autant d'invitations visuelles à la paresse...
A côté du Centre Culturel se trouve la Maison du Jouir.
En revenant en Polynésie en 1901, et grâce aux subsides d'Ambroise Vollard, un marchand d'art,il décide de s'installer à Hiva-Oa. Le marchand lui verse des mensualités de 300 francs et lui fournit gratuitement toiles et couleurs. En échange, l'artiste-peintre doit réaliser 25 tableaux par an. Il achète au village d'Atuona un terrain appartenant à la Mission Catholique et s'y fait construire une maison avec les matériaux locaux ( ambitionné depuis Pont-Aven). Sur le linteau d'entrée, on pouvait lire : " Maison du Jouir". Gauguin aimait la fête et l'amour. D'autres panneaux de bois sculptés : " Soyez mystérieuses" et " Soyez amoureuses et vous serez heureuses". Tout un programme!! La bâtisse en bois a été détruite après sa mort et reconstruite à l'identique en 2003, avec uniquement des répliques aux murs.
A côté du centre culturel, se trouve l'espace Jacques Brel, un petit musée-souvenir
Cet espace dédié à l'artiste mondialement connu n'est guère attractif. C'est un hangar pas très lumineux, où trône au centre le beechcraft Jojo, l'avion qui a servi à Brel pour ses déplacements personnels, mais surtout pour de nombreux vols à caractère humanitaire. Au cours d'un voyage sur son voilier " L'Askoy" en direction de Tahiti, Jacques Brel s'arrête à Hiva-Oa, où il rêve de trouver l'île pour vivre en paix la fin de sa vie. Avec sa compagne Maddly Bamy, il est conquis par les Marquises et décide d'y rester. " Le pays est beau, les habitants agréables et, Dieu merci, ils ne me connaissent pas". Grâce à son petit avion, il rendit de nombreux services aux habitants. Il transportait le courrier entre Ua Pou et Hiva Oa, et se rendait disponible pour les malades ou les enfants de l'école restés à l'internat. Inventant un cinéma de plein air, il aida à l'organisation de fêtes pour l'école des sœurs du village.Bien que malade, il enregistra en 1977 son dernier album, dont la çélèbre chanson " Les Marquises".
Tableau (copie) de Gauguin
12/08 Ua-pou
Par herve delbarre le lundi, août 17 2015, 18:50
5h30 : L'Aranui est à quai à HAKAHAU.
Avant de débarquer, nous avons le privilège d'assister à notre premier spectacle dans la salle de petit-déjeuner. Trois jolies danseuses au sourire envoûtant et trois joueurs de ukulélé aux chemises fleuries nous font partager leur culture marquisienne. Chants et danses au rendez-vous de ce deuxième jour dans l'archipel: que demander de plus? Le soleil brille de mille feux . Quatre grandes colonnes basaltiques se dressent vers le ciel et dominent les montagnes alentour et la baie de Hakahau, le village principal. Temps idéal pour commencer la visite guidée de ce village. Des guides locaux nous parlent de la végétation luxuriante, des arbres fleuris comme les ylang-ylang , les hibiscus, les bougainvilliers roses aux feuilles panachées. Des arbres fruitiers aux pamplemousses verts, un pur délice. C'est l'hiver en Polynésie. Les arbres ont moins de fleurs. Mais il y a toujours des fleurs de tiaré très odorantes et des monettes jaunes ou oranges. Visite de l'église catholique au clocher rouge qui contient une belle chaire en bois sculpté.
Artisanat au centre culturel, sculpture sur bois, pierre fleurie. Ce galet, rare dans le monde, à la particularité de faire ressortir de minuscules " pétales", grâce à une pigmentation naturelle. d'où son nom de pierre fleurie.
Dégustation de fruits locaux : un vrai régal
Spectacle de danses au site " Te ava tuu"
Déjeuner au restaurant " Chez Tata Rosalie"
Après le déjeuner, on peut rester au village ou marcher jusqu'à un point de vue . Hervé effectue cette randonnée de 40 minutes qui lui permet d'avoir un magnifique point de vue sur l'île. Il fait très chaud, je préfère retourner sur le bateau. Un petit bain dans la piscine est bien agréable.
Je vais bientôt me préparer pour le cours de danse. Depuis que j'ai assisté au premier cours de tamouré, je suis devenue addicte à l'activité. Beaucoup, beaucoup d'entraînement pour y arriver. Mais également beaucoup de grâce et d'élégance.
La fin de journée se passe au salon. Après le dîner, nous assistons au " Paréo show"
mercredi, août 12 2015
11/08 Nuku Hiva
Par herve delbarre le mercredi, août 12 2015, 19:09
Le soleil est déjà levé depuis une bonne heure. L'Aranui 3 accoste à Taiohae, sur la côte sud de l'île de Nuku HIVA, chef-lieu des Marquises. Je crois que je n'oublierai jamais cette sensation-là. Je débarque sur le quai, il est désert. Beaucoup de nuages lourds s'accrochent aux montagnes. Il fait gris, mais ce n'est pas grave. JE SUIS AUX MARQUISES!!!!! Un si long voyage, un si beau rêve... Nous avons la possiblité de prendre un truck pour nous rendre au village. Nous préférons y aller à pied, longer la mer, regarder les maisons des habitants, savourer le silence, prendre nos premières photos. Des poules et des coqs en liberté gambadent dans les jardins. Ils n'appartiennent à personne et donc à tout le monde.
Premier rendez-vous avec un centre artisanal. Une partie de la population locale est là pour nous vendre ses trésors, de l'artisanat , des bijoux avec des graines de poniu , des bananes séchées, du monoï..... Ils sont tous très gentils et espèrent que nous leur achèterons quelque chose. Le cargo passe toutes les trois semaines environ. Ces touristes venus du bout du monde sont une manne financière pour l'économie locale. Je commence mes premiers achats, une marquisienne me remercie en m'offrant un collier de petites boules rouges. Un petit tour sur le port pour voir sécher les filets de mahi mahi au soleil, une pratique héritée des ancêtres. Ensuite, nous allons récupérer nos 4x4 pour nous rendre à la Cathédrale Notre-Dame des Marquises. Nous faisons connaissance avec nos compagnons de tourisme. Carmen et Robert, deux québécois charmants , ne nous quitteront plus du voyage.
A Taiohae, la cathédrale a été déplacée afin de dégager le parvis sacré ancien. Monseigneur Le Cleac'h, le nouvel évêque des Marquises arrivé en 1970, a fait sculpter l'autel, la chaire, la croix et le tabernacle par des artistes locaux. C'est très impressionnant. Grâce à cet homme et à quelques ethnologues, l'art a repris force et panache et les coutumes avec.
Pendant la visite de la cathédrale, nos chauffeurs marquisiens aux chemisettes rouges nous attendent à l'ombre d’un ylang-ylang, en grattant leur ukulélés. Petits arrêts prévus à des points de vue pour admirer les dents rocheuses de la montagne couverte d'une végétation dense au camaïeu vert et brun surplombant la baie de Taiohae.
Fin de matinée : arrivée au site archéologique " Tohua Kamuihei" à Hatiheu, belle clairière constituée de banyans géants et de pétroglyphes, motifs gravés sur des rochers. Plus de 2500 figures réparties sur environ 400 cailloux y ont été recensés. La signification en est encore mal connue. Ce site est toujours étudié par des archéologues. Chaque année, ils font de nouvelles découvertes leur permettant de progresser dans la connaissance de l'ancienne culture marquisienne. Les motifs représentent pour la plupart des figures anthropomorphes ou zoomorphiques( tortues, poissons, oiseaux...), des visages et des cercles concentriques.
En guise d'accueil, nous aurons droit au haka marquisien. Bienvenue sur l'île de Nuku-Hiva, nous chante-t-on. Les hommes , recouverts de feuilles de pandanus, font les gestes martiaux, symboles de puissance. Peaux cuivrées enduites de terre rouge, ils ont fière allure. Au rythme des hauts tambours, ils s'agitent en criant, entourés de jeunes filles gracieuses. Vient la danse du cochon. Ces danses racontent l'histoire des Marquisiens. " Elles sont aussi enracinées chez nous que la cuisine, la guerre ou la chasse" nous a dit le maire d'une commune visitée.
13 h : Déjeuner au restaurant " Chez Yvonne"
Nous assistons à l'ouverture du " UMU" , four marquisien , où cuisent pendant six/sept heures , des légumes, un cochon entier , des racines ( taro, patate douce, manioc) sous des feuilles de bananier et de terre. Nous goûtons également à la chèvre et au poulpe au lait de coco ou au poisson cru mariné. Un délice!
Après le déjeuner, temps libre dans le village de Taipivai ou randonnée à pied de 20 minutes vers le lieu de fouilles archéologiques du Me'ae Paeke. N'ayant pas de chaussures adéquates, je ne participe pas à la marche. Il a plu, le sentier est très étroit et boueux. Il y a aussi beaucoup de moustiques et de nonos, petites bestioles pas très sympathiques pour ma peau blanche de citadine!! Hervé reste avec moi. Nous en profitons pour bavarder avec nos chauffeurs tatoués. Ils nous apprennent que leur vie n'est pas facile et qu'ils doivent jongler avec deux boulots pour nourrir leur famille. Malgré cela, ils sont fiers de résider à Nuku-Hiva. Leurs origines sont gravées sur leurs peaux.
mardi, août 11 2015
10/08 journée en mer
Par herve delbarre le mardi, août 11 2015, 19:10
Journée en mer aujourd'hui. La distance est longue pour rejoindre les Marquises.
Une conférence présentée par Terry Hunt nous est proposée au salon sur les origines des Polynésiens.
Je passe du temps sur le pont. J'ai toujours une drôle de sensation d'instabilité. J'évite la lecture, je me contenterai de regarder la mer, de m'imprégner de la force colossale de l'océan Pacifique.
Après le déjeuner, réunion au salon pour nous présenter les Marquises.
A 1450 km au nord-est de Papeete, cet archipel possède six îles habitées que nous visiterons.
Ce soir, nous avons droit à la soirée du capitaine et à la présentation de l'équipage autour de la piscine. Puis ce sera le défilé de mode avec les vêtements de la boutique du bateau, pour nous inciter à acheter, de très beaux tee-shirts à l'effigie de l'Aranui 3, de belles chemises marquisiennes et quelques petits souvenirs locaux.
Après le dîner, l'équipe d'animation nous propose un karaoké dans une petite salle située à côté du bar. Malheureusement, peu de croisiéristes ont fait le déplacement. Quelques marins et mécaniciens sont présents et apportent bonne humeur et convivialité.
Passage à l'heure marquisienne : il faut rajouter 30 minutes à nos montres !!!
09/08 Takapoto
Par herve delbarre le mardi, août 11 2015, 18:46
Aujourd'hui, nous allons mettre pied à terre. Après une journée et une nuit en mer, nous arrivons à TAKAPOTO, un charmant petit atoll des Tuamotu, de forme ovale, de 20 km sur 6. Je suis les croisiéristes, descends la coupée et m'assois dans la barge. Heureusement que les hommes d'équipage sont là pour aider les passagers : toutes ces manœuvres ne sont pas très rassurantes!! Nous traversons le joli petit village. Des farés typiques bordent la route, des enfants jouent, ils sourient à notre passage. Ia orana, c'est leur credo. Nous l'entendrons tout au long de notre voyage. Au bout du village, une belle plage nous attend. Tout le monde met palmes et masques et se dirige vers le lagon cristallin. Nous sommes dans l'archipel des Tuamotu, c'est une sensation délicieuse de nager dans ce lagon. Pique-nique à l'ombre sous une grande tente installée pour l'occasion. Rien ne sera laissé au hasard durant cette croisière. Nos premiers joueurs de ukulélé sont là pour nous divertir, et quelques habitants locaux vendent leurs trésors, bijoux, perles, paréos. Ils nous proposent de boire de l'eau de coco, très désaltérante.
Retour au quai de Fakatopatere. 15h30 : dernière barge pour retourner sur le bateau
La fin de la journée se passe en conférence, cours de danse et réunion d'information sur la journée du lendemain. Je prends mon premier cours de tamouré, danse polynésienne , avec Mani. Pieds nus, il nous montre une première chorégraphie , qui sera présentée aux croisiéristes lors du spectacle de fin de voyage. Cette danse m'enchante, les mouvements de bras et de mains sont gracieux et harmonieux. Tous ces gestes ont un sens, racontent une histoire dans la culture polynésienne.
Après le dîner, premier concert de l'Aranui Band, orchestre constitué de Mila, Mani et de membres de l'équipage.
Leur joie de vivre et de jouer sera le fil conducteur de cette croisière.
samedi, août 8 2015
08/08. Départ sur l'Aranui 3
Par herve delbarre le samedi, août 8 2015, 15:59
Voilà, c'est le grand jour: l'embarquement à bord de l'Aranui 3
Ce cargo célèbre et incontournable des mers du sud est amarré devant moi. Lettres bleues sur coque blanche, six lettres et un chiffre , ARANUI 3, ou " Le grand chemin ".
L'accueil au pied de la passerelle est sympathique. Large sourire de l'hôtesse et collier de fleurs de tiaré, symbole de bienvenue offert aux nouveaux arrivants. Un avant-goût du bonheur!! Je suis émue de monter à bord de ce bateau. Moi qui l'avais vu sur des magazines de voyage, qui en avais entendu parler lors de soirées professionnelles, je ne pensais pas vivre cela un jour. A la réception, les animateurs-musiciens en tenue polynésienne accueillent les croisiéristes. Ils nous suivront tout au long du voyage. Puis c'est la découverte de notre cabine , petite mais fonctionnelle, les explications concernant la sécurité et la vie à bord. En guise de bienvenue, nous avons droit à un " Haka" marquisien. Des hommes et des femmes à la stature imposante et tatoués quasiment de la tête aux pieds, martèlent le sol du bateau.
A propos du tatouage:
A la fin du 19ème siècle, l'Eglise catholique interdit les décors corporels. La dernière génération tatouée disparaît dans les années 30. Mais les dessins ont disparu. Des collectionneurs, des savants, des navigateurs ont rapporté ces dessins. Depuis 1980, les Marquisiens viennent les chercher. C'est important pour eux d'avoir la signification précise. Le tatouage identitaire marquisien est parfois confondu avec le maori ou le tahitien. Grâce à cette renaissance, les tatoueurs ont contribué à hisser l'archipel vers un second apogée dans le domaine.
Le cargo-mixte dédié au ravitaillement de la population marquisienne depuis les années 1980, a déjà quitté le port de Papeete. J'essaie de m'habituer au roulis du bateau. Mal de mer oblige, je passe beaucoup de temps sur le sundeck. Le bateau trace son sillon turquoise dans l'océan immense. Il n'y a plus d'horizon, nous voguons sur l'Aranui 3, le cargo du paradis. L'aventure humaine va pouvoir commencer.
vendredi, août 7 2015
07/08 Tahiti. Le tour de l'île avec Téré
Par herve delbarre le vendredi, août 7 2015, 17:22
Petit déjeuner à la pâtisserie salon de thé puis tour de l'île Avec Ginette et Téré , le gendre de Daniel. Marié à sa fille Nathalie.
Arrêt au musée de Tahit. Vue sur Moorea. Puis départ à l'est vers la presqu'île.
Arrêt à la source de Vaima.voir les anguilles énormes et sacrées pour les Tahitiens. Téré donne du poulet à manger aux anguilles. Visite de grottes, et déjeuner au musée Gauguin.
Puis direction Taiepouto pour voir un célèbre spot de surf. On est arrivé juste aux danses Tahitiennes. Passage de l'hysme pour voir voir la presqu'île. Montée au belvédère,vue superbe. passage chez une amie pour les perles.
Retour par l'autre route nord ,arrêt au trou du souffleur.
jeudi, août 6 2015
06/08 Moorea
Par herve delbarre le jeudi, août 6 2015, 16:05
Au programme , petit déjeuner au salon de thé, puis visite de Excursion en 4x4 dans la montagne. La montagne magique ,le jardin botanique et le belvédère après des plantations d'ananas Vue de la baie de Cook
Champ d'ananas
Plage du Sofitel de Moorea et retour à Tahiti ma le ferry Accueil au ferry par Daniel et Gniette On a dîné à la Roulotte. Ce sont des good trucks de tous les pays Installės sur une grande place en bord de mer..
Sofitel Moorea
05/08 Tahiti rencontre.avec Daniel et Ginette et marché de Tahiti
Par herve delbarre le jeudi, août 6 2015, 16:02
Enfin arrivé à Papeete. Long voyage de 11h entre Parie et L A puis 8h avec Papeete. Daniel et Ginette nous attendaient avec un grand panneau. Le représentant de l'agence Manureva aussi , main on l'a pas vu ! On s'était vu à Paris en 2011 Le lendemain .a pris le petit déjeuner dans la belle pâtisserie /salon de thé de Daniel. Puis visite guidée du marché de Tahiti par Ginette qui connaît tout le monde ! Repas au Resto Royal Polynésie en bord de mer. Visite du bord de mer Notre premier couché de soleil dans leur maison sur la hauteur de Taa
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